Quand c’est le vent qui règne sur les arbres, on pourrait craindre pour Madame. Pour la voix de celle qui parle bas. Mais son murmure obstiné traverse le bruit des branches et des feuilles, et entre deux rafales, c’est sa corde qui se détend. Et dans l’air soudain c’est musique.
Tissage d’air et de voix, de vent et de souffle, du coeur des fibres végétales aux moindres branchioles, c’est l’antique échange des âmes, lèvres à lèvres, l’amour des forêts, Madame.