BRIBES EN LIGNE
la tentation du survol, à   la baie des anges       sous on préparait pour lire les textes de 10 vers la laisse ccxxxii petit souvenir je découvre avant toi dernier vers aoi les cuivres de la symphonie       au À max charvolen et les amants se sommaire ► page suivante         chers élèves du collège pour rico roberto   ce       magnolia         accéder à l’article nu(e), comme son nom a supposer que ce monde j’ai travaillé textes mis en ligne en juin madame des forêts de       ce le lent déferlement accéder au texte en cliquant c’est un peu comme si,       s’       pav&eacu deux mille ans nous régine robin, la littérature de la difficile question des dans l’herbier de ses carissimo ulisse, torna a page suivante page et que vous dire des en 1958 ben ouvre à cher.e.s ami.e.s vous pouvez boomerang b ► livre grand écrire comme on se       (       dans    nous c’est ici, me « je définirai la (À l’église mieux valait découper marché ou souk ou page suivante ► page       sur le un tunnel sans fin et, à me je t’ai admiré,   que signifie les photos et archives       le long sommaire ► page suivante   jn 2,1-12 : nous serons toujours ces le chêne de dodonne (i) clers est li jurz et li madame, on ne la voit jamais il faut aller voir dernier vers aoi laudatu sii, mi signore,       ( on n’écrit qu’un       la       "j& en guise       pass&eac nous savons tous, ici, que       le le chêne de dodonne (i) pour angelo       ".. présentation du projet si c’est ça, le galop du poème me sous la pression des       bonheu (de)lecta lucta   bernard noël en débat     le cygne sur j’ai parlé c’est vrai       une nous lirons deux extraits de   dits de six de l’espace urbain,   en grec, morías sommaire ► page suivante   l’instant, celui qui ne cent dix remarques i► cent       descenda page suivante ► page ] heureux l’homme       midi page précédente ► page   pour théa et ses l’appel tonitruant du pour gilbert Éléments - une errance de genre des mots mauvais genre l’annÉe 2022 mois par aller à la bribe suivante preambule – ut pictura pour egidio fiorin des mots  avec « a la  la lancinante derniers textes mis en     surgi albertine rafale pour anne slacik ecrire est     hélas,  les éditions de l’annÉe 2021 mois par les cahiers butor sont eurydice toujours nue à assise par accroc au bord de il regarde il écoute il page suivante ► page   entrons maintenant je suis rafale n° 6 just do des voix percent, racontent   1) cette       et tu sommaire ► page suivante  les œuvres de clxvi deus li otreit (la sue) mais jamais on ne si vous entendez le lac j’ai en réserve sur l’erbe verte si est madame est une  dans le livre, le la chaude caresse de       su lou page d’accueil de inoubliables, les le dit du guide de pour julius baltazar 1 le page suivante ► page dans l’innocence des antoine simon 9 quand on arrive de new-york leonardo rosa rafale n° 4 on le références : xavier  marcel migozzi vient de 1) notre-dame au mur violet préparer le ciel i page suivante ► page on cheval le géographe sait tout retour au pdf sui generis dans les rêves de la sainte marie,       reine josué ne pourquoi yves klein a-t-il à yvon « oui,       l’ je déambule et suis douze (se fait terre se       le le grand combat : raphaël monticelli : page suivante ► ce pays que lu le choeur des femmes de pour martin il arriva que parcourir les espaces ► bernard noël, droits À alessandra chère florence préparer le ciel i présentation du projet la communication est pour georges le 26 août 1887, depuis   À léon-gontran et ma foi, cliquer sur l’icône   (à dernier vers aoi   page d’accueil de       bruyante cliquetis obscène des je t’enfourche ma les céramiques et leurs cyclades, iii° « (…) et il antoine simon 27 marie-hélène antoine simon 10     après aller vers bribes, livres 1 5) triptyque marocain toute une faune timide veille la rencontre d’une     sur la pente aller à la liste des auteurs vous dites : "un qui d’entre nous pour écouter ce moment de     m2         je me Écoute, bûcheron, arrête ++++   en prenant acte       allong&e janvier 2002 .traverse page suivante ► page les carnets éclaboussés 2 ouvrir f.a.t.a. i ► le page suivante ► page aller à la liste des auteurs cet univers sans de pa(i)smeisuns en est venuz sommaire des contributions lorsque martine orsoni un texte que j’ai sommaire ► page suivante le recueil de textes les dessins de martine orsoni       jonathan le bulletin de       à pour hélène dubois 1) ce 28 février 2002. derniers textes mis en feuilleton d’un travail la mort d’un oiseau. page suivante ► page pour helmut aller à la bribe suivante aller à la liste des auteurs juste un nécrologie       au fond recleimet deu mult la strada n° 27, deux ajouts ces derniers page suivante ► page "l’art est-il page suivante ► page ce texte m’a été a l’extrémité du ces estampes illustrent le aller à la liste des auteurs c’est le grand au programme des actions antoine simon 18 quelque temps plus tard, de c’est une sorte de vue à la villa tamaris gardien de phare à vie, au ensevelie de silence, cette machine entre mes dans ma gorge aller à la liste des auteurs antoine simon 6 nous serons toujours ces sauver la vie c’est ne approche d’une dernier vers aoi    courant dernier vers que mort vedo la luna vedo le pour le prochain basilic, (la page d’accueil de noir d’en bas ► un       assis ou aux mots noyés dans bernard dejonghe... depuis dernier vers aoi sophie calle à beaubourg... lien vers la totalité des la cité de la musique page suivante ► page       gloussem   voici donc la siglent a fort e nagent e   ces notes je meurs de soif je n’ai pas dit que le peinture de rimes. le texte de profondes glaouis sculpter l’air :       pass&eac présentation du projet même si onze sous les cercles voir les œufs de huit c’est encore à À la loupe, il observa       m’ art jonction semble enfin pour accéder au texte,  tous ces chardonnerets malgré ses formules pénétrer dans ce jour, page suivante ► page essai de nécrologie,       fourr&ea voir les œufs de page suivante ► page d’un côté a quelques exceptions près à propos des grands textes mis en ligne en ouvrir la série des pages depuis ce jour, le site alain lestié, gravure page précédente le café       montagne un nouvel espace est ouvert tendresse du monde si peu petites proses sur terre etudiant à que reste-t-il de la tromper le néant le proche et le lointain les mots te viennent que tu aller à la bribe suivante tout le temps est là sièges pour alain borer le 26 aller à la bribe suivante la fraîcheur et la   est-ce que branches lianes ronces lire chronogaphie (bribe 133 d’abord un curieux pour jean-louis cantin 1.- une fois entré dans la de mes deux mains ► les mots du désir à ■ cézanne en peinture       pourquoi "école de  hier, 17       un les terrasses abandonnées j’ai longtemps dernier vers aoi   page suivante ► page       que de ici, les choses les plus aller à la bribe suivante "tu sais ce que c’est exode, 16, 1-5 toute page suivante ► page abstraction voir figuration rafale       dans la il pleut. j’ai vu la abu zayd me déplait. pas today i eat my     oued coulant montagnes de       rampant       sur pour accéder au recueil, j’ai relu daniel biga,  je ne voulais pas la mastication des clers fut li jurz e li quand il voit s’ouvrir, <script     sur la toile de renoir, les dernier vers aoi     cet arbre que À peine jetés dans le À l’occasion de nice, le 18 novembre 2004 thème principal : et si au premier jour il     les provisions baous et rious je suis quel étonnant 1. passera-t-on par l’eau en ceste tere ad estet ja la parol

Retour à l'accueil

MICHEL BUTOR ET RAPHAËL MONTICELLI

Défilé
© Raphaël Monticelli, Michel Butor
Publication en ligne : 22 décembre 2008
Première publication : 1993
Artiste(s) : Laurent (site) Ecrivain(s) : Butor (site)

Jean-Jacques Laurent souhaitait présenter une série de toiles en 1993 à la fondation Sicard-Iperti de Vallauris. Il a montré cet ensemble à Michel Butor, alors de passage à Vallauris. Michel Butor y a vu comme une sorte de bande dessinée géante. Il a donné un sens de lecture à la série, a légendé chaque toile, et m’a proposé "d’y mettre (mon) grain de sel"... Et voici le résultat.


Légendes de Michel Butor
Phylactères de Raphaël Monticelli
sur des toiles de Jean-Jacques Laurent

 
Avant l’enthousiasme public Marie Antoinette s’accorde un brin de promenade devant les tribunes


“Oh ! Georges ! Oh !” se dit-elle en contemplant de dessous les gradins du 3ème degré de la tribune de gauche.- “Elle ne pense décidément qu’à ça !” rumine Milou d’un air de n’en rien vouloir dire mais qui n’en pense pas moins.
B. sourit et fait voler ses regards sur L qui commence à creuser son premier trou dans le sable avant de passer au travail de blanchiment.


 

++++

La fanfare vient de sonner : les deux amies s’installent à leur fenêtre dans un virage spectaculaire.

“Regarde ! Regarde !” dit Aglaé à Marie Antoinette, en la poussant du coude. -”Mais oui ! Je regarde, je regarde” répond cette dernière, un peu agacée tout de même. Elle a hâte que commence le grand défilé et partage son émotion entre le souvenir de Georges et celui d’André.
B. sourit, il aspire le monde des yeux, dilate de plaisir les ailes de son nez, tandis qu’L. met en réserve les draps dans lesquels il se fait fort de pouvoir déchiffrer tous les souvenirs qui y sont inscrits et quelques autres.


 
++++

Mère et fille essaient de nouveaux tissus imprimés pour faire bonne figure dans la foule.

“Vraiment trop décolletée celle-ci.” -”La mienne grossit un peu.” répond la petite. C’est que rien ne doit être trop beau pour faire partie de ceux qui regarderont le spectacle.
B. suce le monde, penche à peine la tête sur le coté droit, vraisemblablement pour signifier une satisfaction en attente de suite ; L. trie les draps qu’il a en réserve en fonction de leurs dimensions, de leurs poids et de leurs cicatrices.

 

++++

Elle fouille à genoux sa bibliothèque effondrée à la recherche de renseignements sur la cérémonie du jour.

“Cette citation a propos de Georges, elle était pourtant bien chez Tacite, dans le De Agricola” se répète -t-elle avec désespoir en son for intérieur .
B. se défend d’être indiscret, ses mains se lèvent, présentent leurs paume en avant à plat ; L. déploie sur le sable des draps si grands que la terre seule peut leur servir de châssis.



 

++++

Trois générations dans la même ferveur pour la tôle et les barbelés.

“Allons, allons ! pressons ! pressons ! “ dit Maman. “Viens, mémé, viens vite ! -Voilà ! Voilà ! Ne me bousculez pas ! Ces choses ne sont plus de mon âge, mon dieu ! et mes jambes, mes pauvres jambes me font tellement souffrir...”
Un morceau de toile était détachée du châssis, dit B. sa main droite part vers le haut pour y figurer un geste d’arrachement ; L. hésite au dessus des échancrures ou des trous que les draps font sur la terre. Il se dandine, tourne, regarde, s’inquiète, laisse la terre transpirer à travers les fibres, en piège les remontées humides.


 

++++

Impétueuse, autoritaire, la caporale passe sa dernière revue de détail

“Gaarde à vous ! AAArme sur l’épauaul’ gauch !...”. Le vent qui pousse du désert donne à la bouche un goût de sable.
Tandis que la tête de B. se penche à peine en avant, ses cils battent doucement ; le métal, dit-il, fait penser aux armures. L. déchire maintenant des sacs voyageurs dont les lambeaux viennent se poser sur les parties humides des draps.



 

++++

La lieutenante donne le départ aux colombes blindées.

“Prêtes au départ ?” -”prêtes”, disent les colombes. Elles s’évertuent à donner l’illusion des vrombissements d’avions, en claquant du bec sur de petits bouts de bois et des graviers d’une façon particulière, et en s’efforçant de donner prise au vent sur leurs rémiges tout en croisant dans le ciel.
La main droite de B. vient se poser sur sa main gauche dans une rapide caresse qui évoque l’action des rares pluies sur les sables de Petra... L. disperse des dunes colorées sur ses draps et ses lambeaux .


 

++++
La capitaine constate un peu d’insubordination chez les corbeaux camouflés

“Silence dans les rangs ! silence !” “Il arrive, capitaine, il arrive”. Les corbeaux s’agitent d’inquiétude, bruissant, n’écoutant plus les ordres. “Le bruit court qu’il remonte le long des vieux chemins des rivières, dans une puissante tenue de camouflage, à l’abri des ombres de lunes.”
L’oeil se fixe, la tête se rejette en arrière, B. écoute ; après l’ancien rite des terres, L. entreprend celui, plus antique, des eaux.

 

++++

La colonnelle écoute le rapport de la mésange espionne.

“Il se terre au fin fond des déserts parmi les dunes de sable qui se modèlent sous l’effet du vent, si bien que nous sommes incapables de le situer exactement non pas en raison de sa mobilité, mais de celle du terrain où il a décidé d’opérer.”-”Damned !” Se borne à dire la colonelle. 
Le regard de B. se pose sur celui qui lui parle et en même temps s’ajuste comme au delà de lui, en dedans de soi ; les liquides qu’L. répand sur les draps font apparaître, en les dessinant, les contours des humidités anciennes, désormais recouvertes de sable, que la terre a produites.

 

++++

La générale envoie son chef d’état-major mater la révolte des mouettes.

“Compris Hector ? Nous ne pouvons plus tolérer aucune fantaisie de ce genre ! “- “Criecc crieec critchicc tetchic criec tchiec” dit dans le lointain le choeur des révoltées couvrant de ses vrombissements la réponse du chef d’Etat-Major qui hurle “Entendu Madame Mon Général, entendu ! Aucune, aucune espèce de fan de fantaisie, non, d’au d’aucun ordre !”-”Crieec Tchic Tchic criecc tchic”.

La main droite de B. se porte au sourcil droit que le medium effleure, elle se saisit des lunettes qu’elle ôte et pose, exécute un rapide envol, puis se joint à la gauche tandis que les yeux se lèvent ; c’est la lente montée des eaux : L. crée autour de lui la mer dans laquelle il se perd. “Crieec tchi tchi tchi cricri erc erc cri” - “il serait si bon se dit L de retrouver la terre tout au fond de la mer et se cacher des cris des mouettes et des hurlements du chef d’état major.”


 

++++
Les infirmières éboueuses exposent les grands blessés

“Aaarrghh.... Arhrhaahrhaargh” râle le mutilé qui perd abondamment son sang malgré les pansements bitumés qu’ont fermement collés sur ses plaies les vigoureuses infirmières. Les cahots des chemins éventrés ont torturé son corps : il a roulé et cogné dans la cariole d’exposition que les éboueuses conduisaient avec brio et célérité. On a tout lieu d’espérer qu’à force de perdre son sang le mutilé sombrera dans une inconscience qui lui permettra de faire face sans douleur au défilé.


“Allons, allons ! Pressons, pressons ! dit la première infirmière” - “
Tchip tchip tchip coui lililili tchip coui tchi coui li” zinzinule la mésange qui cherche à reconnaître le grand blessé, et il lui revient vaguement le souvenir d’un rapport d’espionnage.
Le va et vient de la main droite de B. caresse l’air devant lui, de la paume en allant de droite à gauche, du dos en allant de gauche à droite ; L. a lâché toutes ses eaux à la rencontre de ses terres ; il s’est fait un grand tohu-bohu comme une odeur de goudron chaud au crépuscule.


 

++++

Les gloires nationales tâtent précautionneusement le sol miné.

“En avant ! en avant !” - presse la cinquième gloire en poussant la quatrième dans le dos. “Moi, je voudrais bien, répond la quatrième, mais j’ai devant moi quelqu’un à l’arrêt” - “C’est que, répond l’interpellée, il y a quelque chose de pas très catholique là-dessous. On défile, on défile, mais on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. Pensez un peu à tout l’explosif qu’on a mis !” - “C’est vrai, mais avançons ! allons !” intime la deuxième gloire. Elle n’en mène pas large pourtant, et se berce de l’illusion qu’elle sera protégée en cas d’explosion par le fauteuil et le corps du grand mutilé. Et elle ajoute : “Pensez qu’après le défilé, nous sommes attendues pour la grande diffa”.

Silence chez les autres... “Ahhhah...” Soupire la première et la plus grande des gloires ; elle perçoit comme un danger, mais ne parvient pas à l’identifier clairement. Elle comprend seulement qu’on l’a placée bien en avant et qu’elle se tient bien près du sol.
Les mains de B. ont parcouru les grandes nappes de sable, ses paupières se posent sur ses yeux, les ailes de son nez frémissent encore ; L. ne sait plus rien que l’odeur humide légèrement putride du rose fané, celle délicatement piquante des moisissures, le goût rapeux et frais du sable, celui du tissu chargé de salive, et son corps ouvert à toutes les irruptions de l’eau.


 

++++

La république généreuse met en service ses ambulances dernier cri.

“Roudoulou courouloudoulou rourrrou” il s’était fait un grand remue-ménage d’oiseaux à la fin du défilé “roudoulou roudoulou”. La colombe seule survole maintenant les gloires nationales “Rourrrouou, rourrrouou”. Des cinq premières trois ont disparu au champ d’honneur des défilés pour avoir malencontreusement trébuché sur une mine. “Courouloudoulou”. Il est vrai que cela a offert en direct un spectacle d’une grande intensité émotive non seulement aux centaines de spectateurs massés le long du défilé ,dont quelques uns ont partagé le douloureux honneur des gloires explosées, “doulouroulouroudou” mais également aux milliers de citoyens retranchés derrière leurs postes.

“Rrououourou”. Voilà ce qu’est l’information et la transparence dans un grand pays moderne. Les deux gloires rescapées ont été mutilées, leurs corps fondus ensemble par la base. La disparition des trois autres a fait la joie de trois nouvelles promues dont une mutilée ! “Vive la république” crient-elles en choeur. “Rouourrlourou” répond la colombe.
B. se lève, son front sans frontière tamise le ciel, tout son corps pendu à ses regards, il flotte ; L. s’est gorgé de tous ses océans où surnagent les corps des nageurs disparus, des bribes de ciel, des lambeaux de soleil, des poussières d’îles errantes et d’explosions d’archipels, des bruits d’oiseaux chutés ; et désormais, il flotte.



Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?

Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP