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très malheureux... mieux valait découper  tu ne renonceras pas.       la voir les bifaces de b. naviguer dans le bazar de antoine simon 30 paysage de ta références : xavier       à       la ( ce texte a pour accéder au recueil, sommaire des contributions onze sous les cercles les cahiers butor sont a l’extrémité du dernier vers aoi page d’accueil de page d’accueil de le chêne de dodonne (i) ce n’est pas aux choses rita est trois fois humble. page suivante ► page page suivante ► page jacques kober : les clquez sur l’instant criblé quelques photos rafale n° 10 ici madame déchirée je sais bien ce qu’il       à la pureté de la survie. nul equitable un besoin sonnerait prenez vos casseroles et  jésus page suivante ► page       sur le mise en ligne d’un sommaire des mises en un texte que j’ai juste un mot pour annoncer page suivante gérard fête du livre j’aime chez pierre textes mis en ligne en "ces deux là se page suivante ► page       quand page d’accueil de page suivante page page suivante page page suivante ► page       le les petites fleurs des  au travers de toi je       voyage traversé le lieu-dit de 1- nous sommes dehors. page précédente le café       chaque  un livre écrit la force du corps, a claude b.   comme une pas même derniers textes mis en aller à la bribe suivante bribes en ligne a a la libération, les 1) buttati ! guarda  abu zayd me déplait. pas 1. passera-t-on par l’eau       ( la toile ou, du moins, la carles respunt : paroles de chaman tu le nécessaire non il nous aura laissé je n’ai pas dit que le année 2018 ► année 2020 ce poème est tiré du de mes deux mains pour lire les textes de aller à la bribe suivante page suivante page “dans le dessin « e ! malvais la fraîcheur et la dimanche 18 avril 2010 nous j’ai perdu mon textes mis en ligne en août d’abord quelques  epître aux je suis celle qui trompe des quatre archanges que autre citation dernier vers aoi l’impossible page suivante ► page textes mis en ligne en dans le flou des souvenirs... aller à la bribe suivante antoine simon 16 et si au premier jour il les ruelles blanches qui pour frédéric madame aux rumeurs attendre. mot terrible.       cette       en un attention beau rafale l’odeur de ce antoine simon 10 dans le vacarme des couleurs, antoine simon 29 si elle est belle ? je présentation du projet page suivante ► page naviguer dans le bazar de  ce qui importe pour aller au sommaire de pablo       sur les   voici donc la d’abord trouver un titre.         or   le texte suivant a alocco en patchworck ©    courant     vers le soir le voici devant la toile   six formes de la textes mis en ligne en juin   cinq approches tandis que dans la grande               au fond Ç’avait été la       allong&e le chêne de dodonne (i) textes mis en ligne en effrayante humilité de ces ce       &       o ce 28 février 2002.     longtemps sur voici des œuvres qui, le 1 au retour au moment page d’accueil de    au balcon j’ai donné, au mois deux ajouts ces derniers se placer sous le signe de       ( la tentation du survol, à le glacis de la mort page d’accueil de les articles mis en ligne en  les premières il y a quelques livres, le peintre manuel casimiro il n’est pire enfer que     l’é   *   libre sur l’erbe verte si est       fleur   ciel !!!! nous serons toujours ces que reste-t-il de la ma mémoire ne peut me dernier vers aoi face aux bronzes de miodrag au matin du dans les horizons de boue, de et combien  l’écriture       " pour accéder au texte page précédente retour       l’ madame porte à mult est vassal carles de en ceste tere ad estet ja considérant que l’usage non... non... je vous    de femme liseuse grant est la plaigne e large antoine simon 6 du maurithuis par accoucher baragouiner       maquis       mouette       il avant même de commencer, de toutes les vous avez       il dernier vers aoi présentation du projet page précédente retour       l’ villa arson d’exposition en ping pong entre miche et que vous dire des la vie humble chez les carmelo arden quin est une dix l’espace ouvert au       le là-bas, dans le pays des page suivante ► page naviguer dans le bazar de si tu es étudiant en dernier vers aoi     le le chêne de dodonne (i) parcourir les espaces ► rafale       soleil       bien cet univers sans stèle     pour accéder dernier vers aoi dire que le livre est une dernier vers aoi présentation du projet li emperere s’est pour qui veut se faire une able comme capable de donner  avec « a la tout le temps est là sièges page suivante ► page noble folie de josué,       la une il faut dire les * il te reste à passer comme une suite de  de la trajectoire de ce       bonheu quelques photos antoine simon 32 et encore   dits aller à la liste des auteurs et ces sept (forces cachées qui sommaire ► page suivante mise en ligne voir les œufs de j’arrivais dans les pour maxime godard 1 haute cela fait 53 ans que je dernier vers aoi antoine simon 12 À propos de fata en elle ose à peine page suivante ► page page d’accueil de il est le jongleur de lui dernier vers aoi reprise du site avec la les lettres ou les chiffres la littérature de hans freibach :   arbre épanoui au ciel       à dernier vers aoi derniers     [1] l vers la lettre ouverte au c’est la chair pourtant nu(e), comme son nom       je ► abÉcÉdaire à jean  je ne voulais pas cristina m’avait demandé       la tout en travaillant sur les alain lestiÉ un art de la madame chrysalide fileuse tous ces charlatans qui pour andré villers 1) page suivante ► page page précédente longue un besoin de couper comme de sors de mon territoire. fais baous et rious je suis aucun hasard si se textes mis en ligne en avril rafale n° 3 des marcel alocco a lire chronogaphie (bribe 133 sixième et te voici humanité dernier vers aoi dernier vers doel i avrat, aller à la liste des auteurs       é       banlieue   ces sec erv vre ile accéder au texte en cliquant lors de la fête du livre on n’écrit qu’un textes mis en ligne en mars dernier vers s’il elle dit la main qui fut le       va ton       ...mais six de l’espace urbain, travail de tissage, dans pour le prochain basilic, (la la poésie, à la     du faucon cliquer sur l’icône vers ponctuations cet article est paru page suivante ► nous page suivante ► page dans les carnets today i eat my deux nouveauté, page d’accueil de accorde ton désir à ta (elle entretenait raphaël monticelli 30 juin c’était une si vous entendez le lac je déambule et suis ce mot comme à la hâte       pav&eacu le bulletin de page suivante ► voici donc merci à la toile de huit c’est encore à dans les écroulements le galop du poème me page d’accueil de n’ayant pas     les provisions il y a des titres qui deux ce travail vous est       l’ la danse de       voyage heureuse ruine, pensait de profondes glaouis   se j’ai ajouté       "   en grec, morías dernier vers aoi dieu faisait silence, mais     m2   douce est la terre aux yeux tout en vérifiant attendre. mot terrible. assise par accroc au bord de lorsque martine orsoni après la lecture de le flot gris roule contre   un vendredi alla lingua lingua madre le dernier recueil de       pass&eac 19 mars 2022, savigny sur ce qui importe pour page précédente retour à dernier vers aoi         reine sous la pression des maintenant il connaît le genre des mots mauvais genre   si vous souhaitez pour michèle auer et gérard       avant troisième essai l’heure de la   un soudain un blanc fauche le sommaire des contributions toute une faune timide veille page d’accueil de malgré ses formules naviguer dans le bazar de la parol

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PATRICK JOQUEL

Capteur d’instants
© Patrick Joquel
Publication en ligne : 13 février 2021
Clefs : joquel , 2021 , poésie

JANVIER 2021


1er

moins quinze
hiver figé
la neige croustille sous les skis
je monte vers l’aurore
vers la lumière
un ciel bleu tendre me plonge les yeux
au sommet
le vent me tend les bras
je regarde la mer métallique
et au nord
j’égrène les noms du Mercantour
je les ai tous gravi une fois au moins
goûté leur saveur

++++

4

le vent d’Est
celui qui vient de la mer
et donne ici selon la saison tant d’eau et de neige
le vent d’Est effeuille les chênes
petit bruit de vent
petits bruits de chute ou de course
petits bruits d’hiver
je découvre l’intense architecture de chacun
les branches
de plus en plus fines et souples
un chêne
un corps
un monde
tous différents
tous chênes jusqu’au plus haut bourgeon
jusqu’au bout du bout
comme un désir
tenir le monde ou le caresser
l’offrir ou le retenir encore un peu
un tout petit peu
avant la chute
avant la perte
aller plus loin que soi-même
en cet insaisissable
où l’ombre de l’ombre projette
un désir
poursuivre
avancer
résister de bois ferme à l’effritement
le vent d’Est
vient de la mer
effeuille mes cheveux
petit bruit de vent

*

++++

7

le froid
les pins figés de neige
élan stoppé
silence drapé
beauté blanche
je monte
un crissement léger m’accompagne
feutré
douceur d’un matin bleu net
la ligne de crête semble à portée de spatule
je m’en approche
tranquille
et m’y arrête
j’infuse le paysage
un pays m’accueille
et je m’y sens bien
la mer au soleil joue avec un poème
les montagnes au nord avec leurs sommets
litanie des noms
souvenirs comme des cartes à jouer
la partie dure encore aujourd’hui
dans la pente
ma trace
témoignage d’un vivant
éphémère

++++

10

un banc d’étourneaux arabesque le ciel gr’hiver
se pose
flammes noires sur le chêne
bois nu
jacasseries à plumes
un banc d’étourneaux
une flopée de souvenirs
parfument ta mémoire
en mille géométries fugaces
autant d’étincelles dans ton cerveau d’artifices
mille étourneaux volent tes neurones
grignotent tes images
inventent un ciel aux saisons variables
un ciel pour toi
aujourd’hui
maintenant
un vol d’étourneaux
et tes pas citadins
tes pas dans le froid gr’hiver
des étourneaux
ton sourire intemporel

*

++++

18

j’écris à la table
un vol d’étourneaux traverse la baie vitrée
interrompt le clavier
je pense à l’été
à la mer
un banc de poissons volants
derrière eux
le bleu d’aurore et la neige des crêtes
zéro degré au balcon
les étourneaux nagent dans l’air glacé
flèchent mon regard
ils allègent mon silence
le voici maintenant plus profond
ce silence
plus joueur
joyeux
simplement joyeux

++++

19

comme un abrazo
glisser face aux montagnes
amoureux d’hiver

*

je fume au balcon
soudain l’étoile filante
clin d’œil du cosmos

++++

20

la neige couvre encore les pins sylvestres
appelle d’autres flocons
l’ubac ronronne
mes skis le caressent
je glisse
et mon regard l’embrasse
mes muscles s’embrasent
je suis vivant
et je passe en ce monde
qui passe à son rythme aussi
différent du mien
nous passons
le temps de quelques échanges
de quelques partages
quelques plaisirs joyeux
la vie a-t-elle un autre but que de passer
que de sourire
et parfois
de pleurer
d’un trop d’émotion

je ne sais rien de la vie
elle me vit
je la suis
le temps de quelques sentiers
à pieds ou en skis
selon la saison
l’air froid traverse mes poumons
le cœur pulse
et tout le corps respire
je suis bien dans ce corps
j’y resterai le temps qu’il veut bien m’accueillir

ensuite
on verra bien

je glisse aujourd’hui
bien équilibré
sur mes skis
cela suffit pour la joie

++++

21

thé au balcon
nuit noire
la pluie écoute
elle joue la traversière
où vibrent les dernières feuilles du noyer
laquelle passera l’hiver
 ?
à cinq heures le soir paraît loin
je ne suis pas pressé
j’entends la pluie ploquer mon thé
des ronds dans l’eau
comme les secondes d’une vie
juste des cercles d’horloge
que je traverse traversier
en pariant sur la feuille de la branche numéro quinze
du noyer d’en face

++++

23

sous la pluie
la neige
la neige éteinte
qu’un écureuil
braise ondulante
flambe

sur la neige
la pluie
la pluie
poudre de silence
aux doigts clavier
bois ou acier

la pluie
aux mille paillettes
aux yeux du passant
au jeu du vivant
silence les villages
autour de leurs feux

++++

24

sur la plaine
des dizaines de bonhommes de neige
vestiges d’un dimanche ensoleillé
de rires d’enfants
de sourires partagés
des dizaines de sentinelles blanches
fidèles au poste
droites sous la pluie
des dizaines de guetteurs
fondent et flottent
gris passé
lavis délavé
en ville comme au village
les enfants grandissent et s’éloignent
eux aussi

++++

25

ouvrir du temps
poser un silence
ici
respirer
les yeux clos
respirer profondément
lent ressac frangé bleu écume
puis ouvrir les yeux
plonger dans son regard.
ouvrir un temps
libre
et respirer
suspendu
puis renouer la marche
tranquillement

++++

27

descends de ton buffle
glisse et godille à tes pieds
la voie du haïski

++++

28

le mistral
son personnel silence
et ses houles de cyprès
d’oliviers
les grincés de bois
les fruissés des bambous
des roseaux
multiples solos
tout un ballet
plein les yeux
tout plein les oreilles
et la peau
qui retrouve la chaleur
effet de foehn
l’éclat des anémones
au balcon
la clochette de Kyoto
tinte à chaque rafale
rien d’autre
que la vie
la vie
et ses petits ou grands riens

++++

31

fin d’après-midi d’hiver
ciel gris
tout immobile
attente de la pluie
sur le chêne
les étourneaux jouent aux bougies
à change de branche aussi
silence
envol
le regard suit
puis
retrouve les gris
attend la pluie
un thé bleu fume la table
c’est tout

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