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je       voyage le flot pâle des maisons photos de frédéric fragilité humaine.       morz est rollant, deus en ad       dans le il existe deux saints portant dernier vers que mort       les présentation du     vers le soir     rien régine robin, mougins. décembre lire le texte ce qui importe pour on n’écrit qu’un nous savons tous, ici, que lu le choeur des femmes de cet article est paru le lourd travail des meules la deuxième édition du introibo ad altare    en nice, le 18 novembre 2004 pour jean marie       "j&     m2   il n’était qu’un a claude b.   comme une sommaire des mises en considérant que l’usage       pass&eac du bibelot au babil encore aller à la liste des auteurs page d’accueil de dernier vers aoi « non, peut-être page suivante ► page  tu ne renonceras pas. antoine simon 11       le page d’accueil de elle réalise des       une Éléments - antoine simon 20 année 2018 ► année 2020 page suivante ► page et encore   dits j’ai travaillé les textes mis en ligne       o       longtem il est le jongleur de lui effeuillage d’une feuille Ç’avait été la le chêne de dodonne (i)  il y a le châssis, l’envers de       fourr&ea       sous       force quand les mots   je ne comprends plus deux nouveauté, ce poème est tiré du sommaire ► page suivante encore la couleur, mais cette "pour tes       fourr&ea si j’étais un pénétrer dans ce jour, chercher une sorte de 1 au retour au moment page suivante page ceci… pour prendre mesure. vous avez dernier vers aoi   page suivante ► page pour maxime godard 1 haute a christiane * il te reste à passer 1- nous sommes dehors. page d’accueil de vertige. une distance c’est une sorte de       dans la ce n’est pas aux choses page suivante page page d’accueil de josué ne   se archipel shopping, la aller à la bribe suivante on croit souvent que le but de soie les draps, de soie carissimo ulisse, torna a pour accéder au texte       bâ lorsque martine orsoni tout est possible pour qui après la lecture de « je définirai la nouvelles mises en page suivante ► page le vieux qui page d’accueil de errer est notre lot, madame, aller à la liste des auteurs       le vent       tourneso fin première pour pierre theunissen la le 26 août 1887, depuis je désire un       l’ [voir le texte de cummings « (…) et il la brume. nuages il y a deux villes à carles respunt : À alessandra       le pas une année sans évoquer       assis d’abord l’échange des textes mis en ligne en guetter cette chose       va ton aller à la bribe suivante le géographe sait tout rien n’est plus ardu oui la haut var ► brec pour lire les textes de attendre. mot terrible. voir les bifaces de b. ….omme virginia par la ensevelie de silence,       dans la page suivante réponse de michel l’évidence très malheureux... dernier vers aoi   l’homme est   jn 2,1-12 : malgré ses formules l’impression la plus "l’art est-il il n’est pire enfer que vers stat silva dolorosa pour nicolas lavarenne ma dernier vers aoi aller à la bribe suivante autre essai d’un dans le train premier   ces sec erv vre ile au seuil de l’atelier       la pie c’est — pense-t-on - j’ai donné, au mois vers jean-jacques, peintre la parol

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PATRICK JOQUEL

Capteur d’instants
© Patrick Joquel
Publication en ligne : 13 février 2021
Clefs : joquel , 2021 , poésie

JANVIER 2021


1er

moins quinze
hiver figé
la neige croustille sous les skis
je monte vers l’aurore
vers la lumière
un ciel bleu tendre me plonge les yeux
au sommet
le vent me tend les bras
je regarde la mer métallique
et au nord
j’égrène les noms du Mercantour
je les ai tous gravi une fois au moins
goûté leur saveur

++++

4

le vent d’Est
celui qui vient de la mer
et donne ici selon la saison tant d’eau et de neige
le vent d’Est effeuille les chênes
petit bruit de vent
petits bruits de chute ou de course
petits bruits d’hiver
je découvre l’intense architecture de chacun
les branches
de plus en plus fines et souples
un chêne
un corps
un monde
tous différents
tous chênes jusqu’au plus haut bourgeon
jusqu’au bout du bout
comme un désir
tenir le monde ou le caresser
l’offrir ou le retenir encore un peu
un tout petit peu
avant la chute
avant la perte
aller plus loin que soi-même
en cet insaisissable
où l’ombre de l’ombre projette
un désir
poursuivre
avancer
résister de bois ferme à l’effritement
le vent d’Est
vient de la mer
effeuille mes cheveux
petit bruit de vent

*

++++

7

le froid
les pins figés de neige
élan stoppé
silence drapé
beauté blanche
je monte
un crissement léger m’accompagne
feutré
douceur d’un matin bleu net
la ligne de crête semble à portée de spatule
je m’en approche
tranquille
et m’y arrête
j’infuse le paysage
un pays m’accueille
et je m’y sens bien
la mer au soleil joue avec un poème
les montagnes au nord avec leurs sommets
litanie des noms
souvenirs comme des cartes à jouer
la partie dure encore aujourd’hui
dans la pente
ma trace
témoignage d’un vivant
éphémère

++++

10

un banc d’étourneaux arabesque le ciel gr’hiver
se pose
flammes noires sur le chêne
bois nu
jacasseries à plumes
un banc d’étourneaux
une flopée de souvenirs
parfument ta mémoire
en mille géométries fugaces
autant d’étincelles dans ton cerveau d’artifices
mille étourneaux volent tes neurones
grignotent tes images
inventent un ciel aux saisons variables
un ciel pour toi
aujourd’hui
maintenant
un vol d’étourneaux
et tes pas citadins
tes pas dans le froid gr’hiver
des étourneaux
ton sourire intemporel

*

++++

18

j’écris à la table
un vol d’étourneaux traverse la baie vitrée
interrompt le clavier
je pense à l’été
à la mer
un banc de poissons volants
derrière eux
le bleu d’aurore et la neige des crêtes
zéro degré au balcon
les étourneaux nagent dans l’air glacé
flèchent mon regard
ils allègent mon silence
le voici maintenant plus profond
ce silence
plus joueur
joyeux
simplement joyeux

++++

19

comme un abrazo
glisser face aux montagnes
amoureux d’hiver

*

je fume au balcon
soudain l’étoile filante
clin d’œil du cosmos

++++

20

la neige couvre encore les pins sylvestres
appelle d’autres flocons
l’ubac ronronne
mes skis le caressent
je glisse
et mon regard l’embrasse
mes muscles s’embrasent
je suis vivant
et je passe en ce monde
qui passe à son rythme aussi
différent du mien
nous passons
le temps de quelques échanges
de quelques partages
quelques plaisirs joyeux
la vie a-t-elle un autre but que de passer
que de sourire
et parfois
de pleurer
d’un trop d’émotion

je ne sais rien de la vie
elle me vit
je la suis
le temps de quelques sentiers
à pieds ou en skis
selon la saison
l’air froid traverse mes poumons
le cœur pulse
et tout le corps respire
je suis bien dans ce corps
j’y resterai le temps qu’il veut bien m’accueillir

ensuite
on verra bien

je glisse aujourd’hui
bien équilibré
sur mes skis
cela suffit pour la joie

++++

21

thé au balcon
nuit noire
la pluie écoute
elle joue la traversière
où vibrent les dernières feuilles du noyer
laquelle passera l’hiver
 ?
à cinq heures le soir paraît loin
je ne suis pas pressé
j’entends la pluie ploquer mon thé
des ronds dans l’eau
comme les secondes d’une vie
juste des cercles d’horloge
que je traverse traversier
en pariant sur la feuille de la branche numéro quinze
du noyer d’en face

++++

23

sous la pluie
la neige
la neige éteinte
qu’un écureuil
braise ondulante
flambe

sur la neige
la pluie
la pluie
poudre de silence
aux doigts clavier
bois ou acier

la pluie
aux mille paillettes
aux yeux du passant
au jeu du vivant
silence les villages
autour de leurs feux

++++

24

sur la plaine
des dizaines de bonhommes de neige
vestiges d’un dimanche ensoleillé
de rires d’enfants
de sourires partagés
des dizaines de sentinelles blanches
fidèles au poste
droites sous la pluie
des dizaines de guetteurs
fondent et flottent
gris passé
lavis délavé
en ville comme au village
les enfants grandissent et s’éloignent
eux aussi

++++

25

ouvrir du temps
poser un silence
ici
respirer
les yeux clos
respirer profondément
lent ressac frangé bleu écume
puis ouvrir les yeux
plonger dans son regard.
ouvrir un temps
libre
et respirer
suspendu
puis renouer la marche
tranquillement

++++

27

descends de ton buffle
glisse et godille à tes pieds
la voie du haïski

++++

28

le mistral
son personnel silence
et ses houles de cyprès
d’oliviers
les grincés de bois
les fruissés des bambous
des roseaux
multiples solos
tout un ballet
plein les yeux
tout plein les oreilles
et la peau
qui retrouve la chaleur
effet de foehn
l’éclat des anémones
au balcon
la clochette de Kyoto
tinte à chaque rafale
rien d’autre
que la vie
la vie
et ses petits ou grands riens

++++

31

fin d’après-midi d’hiver
ciel gris
tout immobile
attente de la pluie
sur le chêne
les étourneaux jouent aux bougies
à change de branche aussi
silence
envol
le regard suit
puis
retrouve les gris
attend la pluie
un thé bleu fume la table
c’est tout

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