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seins isabelle boizard 2005 langues de plomb a la stèle page suivante ► page ( ce texte a de toutes les sa langue se cabre devant le textes mis en ligne en avril rossignolet tu la madame est la reine des ecrire, la vie en dépend,     [1] l   page suivante ► page vedo la luna vedo le pour martin les carnets éclaboussés 1       l’ le coeur du l’annÉe 2021 mois par retour au pdf sui generis page suivante ► page chants à tu mon recueil laudatu sii, mi signore, dernier vers aoi a-t-on remarqué à quel station 5 : comment normalement, la rubrique noble folie de josué,       les ce 28 février 2002.       six l’entreprise dont je me page suivante ► page bal kanique c’est  au mois de mars, 1166 antoine simon 17 passent .x. portes, quando me ne so itu pe préparation des corps    au balcon derniers j’imagine que, comme tout  avec « a la dernier vers aoi j’ai parlé quatrième essai de de mes deux mains merle noir  pour il ne s’agit pas de le corps encaisse comme il le lent déferlement marcel alocco a madame chrysalide fileuse diaphane est le ce encore une citation “tu béatrice machet vient de je ne sais pas si je ne saurais dire avec assez et que vous dire des pour accéder au recueil, les éditions colophonarte je crie la rue mue douleur en cet anniversaire, ce qui       ] heureux l’homme page suivante ► page un survol de l’annÉe antoine simon 7 retour à la recherche       la         prologue et puis t’es       la   nous sommes       dans le clxvi deus li otreit (la sue)       " 1 les morceaux de nuit se textes mis en ligne en immense est le théâtre et ses mains aussi étaient pas de pluie pour venir cliquez sur l’icône ici, les choses les plus petit matin frais. je te sans être grand des voiles de longs cheveux    nous deuxième essai       à et   riche de mes à claude held patiente la aller à la bribe suivante       fourmi&n     pour accéder epuisement de la salle, dernier vers aoi page d’accueil de   le texte suivant a et nous n’avons rien textes mis en ligne en juin la toile, d’avatar en   d’un coté, page suivante ► je suis né une image surgit traverse le  hier, 17 halt sunt li pui e mult halt lancinant ô lancinant le chêne de dodonne (i) cent dix remarques i► cent pour robert cinq madame aux yeux outre la poursuite de la mise ouvrir la série des pages page suivante ► nous premier vers aoi dernier cette machine entre mes présentation du projet au commencement était aller au sommaire des       sur le en ceste tere ad estet ja le pendu certains prétendent page d’accueil de aller à la liste des auteurs n’ayant pas beaucoup de merveilles les articles mis en ligne en   ciel !!!! alain lestiÉ un art de la ...et la mémoire rêve sommaire ► page suivante  un livre écrit page suivante ► page  dernier salut au naviguer dans le bazar de je n’aime pas les gens antoine simon 23 c’était une aller à la bribe suivante     les provisions nous serons toujours ces rafale li emperere s’est titrer "claude viallat, présentation du projet textes mis en ligne en textes mis en ligne en juin "le renard connaît antoine simon 32 je reviens sur des je suis occupé ces aller au sommaire de pablo ► abÉcÉdaire à jean dont les secrets… à quoi       neige  le "musée     oued coulant     hélas, madame a des odeurs sauvages a) le chemin de fer 1) la       "je neuf j’implore en vain références : xavier textes mis en ligne en août a propos de quatre oeuvres de tes chaussures au bas de     au couchant torna a sorrento ulisse torna     pourquoi tu À peine jetés dans le       reine troisième essai page suivante ► page depuis ce jour, le site page suivante ► page bernadette griot vient de voici quelques années, il aurait voulu être textes mis en ligne en ++++   en prenant acte       dans le c’est la chair pourtant   un préparer le ciel i au centre des quartiers de dans l’innocence des  le livre, avec la chaise, le châssis, le vue à la villa tamaris un verre de vin pour tacher       ton     nous avions page précédente page textes mis en ligne en avril exposition et ouvrage de en guise ce paysage que tu contemplais       au fond (de)lecta lucta   éphémère du 6 octobre s’il lui faut, en dépit de page précédente retour dans les rêves de la et ces villa arson d’exposition en aller à la bribe suivante légendes de michel de proche en proche tous    7 artistes et 1 la rencontre d’une  hors du corps pas page suivante ► page     dans la rue la bribes en ligne a       objectif       é faisant dialoguer nécrologie "a cannes, propos de table dernier vers aoi (elle entretenait le franchissement des genre des mots mauvais genre       en si elle est belle ? je       voyage le flot pâle des maisons photos de frédéric fragilité humaine.       morz est rollant, deus en ad       dans le il existe deux saints portant dernier vers que mort       les présentation du     vers le soir     rien régine robin, mougins. décembre lire le texte ce qui importe pour on n’écrit qu’un nous savons tous, ici, que lu le choeur des femmes de cet article est paru le lourd travail des meules la deuxième édition du introibo ad altare    en nice, le 18 novembre 2004 pour jean marie       "j&     m2   il n’était qu’un a claude b.   comme une sommaire des mises en considérant que l’usage       pass&eac du bibelot au babil encore aller à la liste des auteurs page d’accueil de dernier vers aoi « non, peut-être page suivante ► page  tu ne renonceras pas. antoine simon 11       le page d’accueil de elle réalise des       une Éléments - antoine simon 20 année 2018 ► année 2020 page suivante ► page et encore   dits j’ai travaillé les textes mis en ligne       o       longtem il est le jongleur de lui effeuillage d’une feuille Ç’avait été la le chêne de dodonne (i)  il y a le châssis, l’envers de       fourr&ea       sous       force quand les mots   je ne comprends plus deux nouveauté, ce poème est tiré du sommaire ► page suivante encore la couleur, mais cette "pour tes       fourr&ea si j’étais un pénétrer dans ce jour, chercher une sorte de 1 au retour au moment page suivante page ceci… pour prendre mesure. vous avez dernier vers aoi   page suivante ► page pour maxime godard 1 haute a christiane * il te reste à passer 1- nous sommes dehors. page d’accueil de vertige. une distance c’est une sorte de       dans la ce n’est pas aux choses page suivante page page d’accueil de josué ne   se archipel shopping, la aller à la bribe suivante on croit souvent que le but de soie les draps, de soie carissimo ulisse, torna a pour accéder au texte       bâ lorsque martine orsoni tout est possible pour qui après la lecture de « je définirai la nouvelles mises en page suivante ► page le vieux qui page d’accueil de errer est notre lot, madame, aller à la liste des auteurs       le vent       tourneso fin première pour pierre theunissen la le 26 août 1887, depuis je désire un       l’ [voir le texte de cummings « (…) et il la brume. nuages il y a deux villes à carles respunt : À alessandra       le pas une année sans évoquer       assis d’abord l’échange des textes mis en ligne en guetter cette chose       va ton aller à la bribe suivante le géographe sait tout rien n’est plus ardu oui la haut var ► brec pour lire les textes de attendre. mot terrible. voir les bifaces de b. ….omme virginia par la ensevelie de silence,       dans la page suivante réponse de michel l’évidence très malheureux... dernier vers aoi   l’homme est   jn 2,1-12 : malgré ses formules l’impression la plus "l’art est-il il n’est pire enfer que vers stat silva dolorosa pour nicolas lavarenne ma dernier vers aoi aller à la bribe suivante autre essai d’un dans le train premier   ces sec erv vre ile au seuil de l’atelier       la pie c’est — pense-t-on - j’ai donné, au mois vers jean-jacques, peintre la parol

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LV

Clefs : citations , peuples , monde , lutte

Ils s’étaient rangés le long des crêtes, tenant leurs lances ou s’appuyant sur elles, confondus avec les massifs, les rochers, les boursouflures végétales, comme revenus à un rêve prénatal, sans autre mouvement que celui de leur lente et profonde et apaisante et enivrante respiration, et leurs lances comme des branches, mêlés aux branches, et un bras libéré allant de la main tenant la lance à la terre caressée. Ils savaient attendre, ils avaient appris à fixer un point de l’espace sans le lâcher, à fixer de leurs yeux au loin, de leur corps, de leur souffle, de leurs bras, un point de l’espace sans le lâcher. Ils avaient appris à sentir de leur peau les moindres différences des frémissements de l’air, à palper l’air de leur peau, à dilater leurs narines pour goûter à tous les parfums, toutes les odeurs, tous les effluves, toutes les fraîcheurs jusqu’à l’ivresse, jusqu’au picotement entre les yeux, jusqu’à l’élargissement du regard. Ils avaient appris l’exaltation de l’immobilité, l’ou•e tendue jusqu’à percevoir les avalanches minuscules provoquées par les passages d’insectes et les bruits lointains, portés par des ondes mourantes, aériennes ou telluriques. L’attente les reposait, les gorgeait de forces nouvelles, inconnues, chaque bruissement, chaque palpitation, chaque ondoiement, chaque modification de l’air ambiant venait peser un peu plus sur leur certitude alourdissait leur certitude. L’attente ne comptait pas en temps passé ou perdu, mais en poids d’espérance. Ils avaient dû apprendre à attendre, rangés en dispersions savantes et harmonieuses, à la fois éloignés les uns des autres pour que leur masse n’apparaisse pas aux regards, et proches assez pour se comprendre d’un souffle autrement rythmé, autrement modulé, d’un geste dessinant la terre autrement, d’une tension différente du corps. Ils savaient faire fi de la course du soleil, résister au zénith, faire taire leur faim, et les cris de leurs muscles ; ils jouissaient même des brises crépusculaires, noyés de rayons froids, des jeux nocturnes et méconnus de l’air, de la lumière et de l’eau, et même de la fraîcheur saisissante des aurores. Ils chargeaient leurs lances de toute la force de la terre sur laquelle ils s’appuyaient de toute la tension de leur attente. Quelque chose des frémissement de leur peau passait à leurs flèches, et leur arc se tendait d’énergie vivante. Ils avaient appris de l’attente, du silence, de l’immobilité, la douceur libératrice de la violence des cris, le plaisir des coups brutaux, la jouissance des rencontres mortelles. Non la violence aveugle, barbare, ignorante de soi, assurée du seul bon droit des armes, mais celle, organisée, méticuleuse, résistance farouche des arbres au vent, du fleuve à la digue, de la montagne aux pics et de la terre aux pas ; non pas la révolte, battue d’avance, désespére, moralisante, naïve ou niaise, toujours soumise, mais la violence de qui ne peut rien perdre que la vie, de qui, intraitable, veut vivre.
Ils avaient su attendre au changement des jours, aux cycles des lunes, aux rythmes des saisons au retour des feuilles et des herbes, et, loin de s’affaiblir, ils étaient devenus des forces pures, des blocs de violence sacrée.



Quatorzième nécrologie dite de la contaminaiion par les Apaches

Ils avaient dû naître à Paris à la fin du siècle dernier, et, après la fameuse guerre, étaient entrés au service de la récupération des œuvres d’art. Peuple architecte, ils avaient entrepris de nombreux travaux de restauration à travers tout leur territoire, retrouvant ainsi, dans le travail quotidien, les formes ancestrales des lieux. On pouvait bien parler alors de sauvetages. Et, non contents d’entreprendre, ils avaient, eussent-ils dû en mourir, enseigné leurs entreprises…

“Je crois qu’il est de notre intérêt de ne pas nous quereller”

  AOI

 

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