Et…
dits de Josué le Sage
J’aurais dû, depuis longtemps, distinguer l’ombre de la proie
vaincre l’effroi qui vient des cimes
Près de la mer la source ne peut produire qu’un ruisseau
Si tu te ramifies c’est que tu t’enracines
Il n’est de soif qui ne s’étanche
Il n’est de plaisir qui ne cesse
Il n’est de peine qu’on n’oublie
Le corps tendu des cathédrales
Soupirs de l’ombre ô mes yeux
Accroché à mes yeux comme
L’est un tableau à la cimaise
Points de fuite éparpillés
Convergences désespérées
Les oiseaux volent avec nos pieds
Reproduire l’immensité
Ramification de l’espace
Raréfaction de l’espace
Avoir la tête en haut… de quoi ?
Ma vie est un jardin que les fleurs envahissent
Ma vie est un jardin envahi
Tu brises l’air qui s’éparpille
Eclatement d’une forme envahie de bulles
Tu chantes des romances que la faim a pétries
Faim de chacun de tes membres
Faim
Non de ton ventre seul
(Faim sans relâche et sans trève
de tout un peuple)
Deux jours se passèrent ainsi sans aucun autre incident…