Ici, les choses les plus simples à dire ne le sont pas.
Cette chose, si on veut la dire, résidera à la fois dedans et dehors, et ainsi sera. Car elle vit de son intériorité en même temps que grâce à son extériorité.
La chose est toujours incluse dans un dehors qui lui donne sens et ce grand dehors, nous en ignorons tout ; pourtant nous pouvons retourner la chose pour voir son dedans, ce à quoi elle est enveloppe extérieure, et ceci nous dit à peine quelle serait la nature du dehors ; la chose est une sorte d’interférence ou d’image apparue à la rencontre des deux mondes infiniment opaques ; leur propre dedans, et un dehors toujours refusé.
Il m’importe de dire que nous sommes en même temps dans ce monde et dans un autre, dans cet instant qui conjugue des durées dissemblables. Un plan de conscience différent, dit-on dans certaines traditions.