Je ne comprends plus trop ce monde. Notre monde étroit. Notre petit pays. j’y ressens beaucoup de peurs. Peur de vivre pour les réunir sous un seul mot. Où est l’élan de notre adolescence ? Où se cache le rire ? Où sont les oser inventer ? Avec mon petit sac à dos et mon envie de sautiller les trottoirs. De funambuler leurs bordures. (si si même à mon âge). Je me sens obsolète. Mis en marge. Relégué dans ce libre espace où les gens sérieux-frileux estampillent les rêveurs de toute espèce. Code barre au front. Je rêve d’un poisson d’avril.