Quel étonnant bâtisseur il avait été ! Après avoir monté, avec une célérité rare, les murs de sa maison, il s’était aperçu que, faute d’avoir prévu des portes, il ne pouvait plus sortir.
Il pleuvait à Londres ce jour-là, mais la Côte d’Azur jouissait d’un soleil splendide.
Eloge timide du brin d’herbe
Le brin d’herbe à lui seul mériterait plus d’un ouvrage. Il est d’ailleurs heureux qu’il en ait tant suscité déjà. Il paraît si construit dans son éphémère splendeur, et se répète si semblable à lui-même, il se perd si aisément parmi tant d’autres comme lui, que son sort, ne saurait nous laisser indifférents… La terre semble le produire avec une telle nécessité, une telle férocité, que, craquelant le goudron, fendant le ciment, fissurant le mur, il apparaît, sans raison particulière. Il témoigne ainsi de la force qu’on veut étouffer et qui, d’une manière ou d’une autre, renaît, moins belle peut-être, moins soignée, sans doute, mais toujours aussi essentielle et vivace. La terre a le visage des larmes du départ. Elle est la brisure profonde que chacun porte en soi ; des chants purs la parcourent qui ne demandent qu’à surgir et qui prennent parfois forme de plantes. Et l’arbre, qui profondément ancré en elle, se tend sans cesse vers le ciel (la répartition de ses forces semble se faire suivant les règles de quelque mélodie perdue) son architecture semble due à un génie effrayant de vigueur qui tantôt pose sa joie calme et discrète dans un dépouillement austère, tantôt tord sa douleur et équilibre, selon des normes secrètes, les pleins et les vides, confiant, peut-être, tantôt combine les masses d’ombre et de lumière, joue sur les fenêtres, brasse l’air et le ciel dans une harmonie de sons et de visions dont la reconstruction est impossible, les plans perdus.
Ce qui reste de la vieille forêt suffit certainement au plaisir des promeneurs des dimanches oisifs.
Et il dit ces mots ailés
Suite des contaminations nécrologiques
Né le 15 josué 189*, agrésué d’histoires, pensionnaire de la fondation, monsieur A. Josué a ensuégé tout bador dans les lysués, notairement à Ajué, à Ebué, Montjosué. Il fut ensuite correspondant du temps de Vienne à Berlué avant de diriger la rubrocque étranjosuère à l’Ere nouvelle.
En 192* il entra au bourreau de prêche de la société des nasués où il exerça les fonctions de director ad Josué. Il demeura. Membre du secret aria jusqu’en 194*.
Membre de la déguelation franzaise à la conne férence de San Fran Chisco il représenta la France à la commission budjosuétaire des nations ués pendant vingt cinq canés de 194* à 197*