À cri et à feu
Sur la ligne de faîte, un cri. Un cri, à l’arrêt. Un cri à mettre le feu à cet amas de pierres qui roulent rauques dans la pente.Torche qui a la force du tourbillon. Et de l’orage, le tumulte. Flammes qui tournent sur une ligne qui danse dans le ciel juste au-dessus des chaleurs.
Lumières vouées à la chute . A la tombée au ravin noir où tout s’efface. Et qui disparaissant déjà raconte ce qui est entrain d’arriver.
Et de finir.
A feu et à cri
Après la pente, cri et pierres. C’est resté là, pierres et cri.
Un rocher, clair de toutes ses déchirures. Une meule, aux éclairs d’été sec. Une promesse, maillée de silence et de vent. Un chemin, pour un pays noir.
Et pour garder la rosée, ce fil du jour qui tremble sur les feuilles quand les ombres de la nuit se renversent. Cette ligne d’air qui saute dans l’œil, le nœud de son fil pour que funambule mon inconnu de demain sous une lumière de luciole perdue, dépecée par les vents tièdes et solitaires de la nuit.
Ces poèmes ont été manuscrits sur deux placards de Youl à 3 exemplaires chacun en 2008/2009