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SCHOLTÈS Armand, Armand Scholtès au musée archéologique de Nice

Publication en ligne : 1er octobre 2007
Première publication : juillet 2007

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Artiste(s) : Scholtes

Nous savons tous, ici, que l’archéologie et l’art ont partie liée.
Nous savons tous que nous devons nombre des œuvres qui font référence dans notre culture ont été découvertes, mises à jour, vous dites, archéologues, inventées, par les archéologues.


Nous savons tous, ici, que l’archéologie et l’art ont partie liée.
Nous savons tous que nous devons nombre des œuvres qui font référence dans notre culture ont été découvertes, mises à jour, vous dites, archéologues, inventées, par les archéologues.
Est-il nécessaire de les rappeler ? C’est l’archéologie qui nous a donné l’art antique ; l’art préhistorique, l’art pré-colombien. Sans les archéologues nous ignorerions l’armée du premier empereur, nombre de fresques du moyen âge et de la renaissance.
Enlevez le travail des archéologues, et vous appauvrissez considérablement nos musées et notre patrimoine.

Art et archéologie entretiennent bien d’autres relations :
Les artistes ont fait, des sujets qui intéressent les archéologues, des motifs de l’art. Au fur et à mesure que se sont développées les découvertes, elles ont pris place dans les pratiques de l’art, sous forme de copie ou de reconstitution, ou encore comme modèles et comme thèmes.

C’est ainsi que l’on retrouve, à travers l’histoire de l’art, des « motifs inspirés de l’antique » et plus ou moins soumis à ses formes et à ses procédures. Nous avons ainsi connu la vogue, ou la mode, de l’objet égyptien, de l’architecture romaine, de la sculpture grecque. Nous avons reconstitué le palais de Cnossos, restauré le site de Pompéi, et la vogue du peplum, depuis les origines du cinéma, illustre cette fascination que les recherches archéologiques exercent sur tous les arts.

Lorsque l’artiste ne reprend pas l’objet que lui donne l’archéologue pour le copier, le restaurer, l’imiter, le reconstituer, il peut s’en servir comme motif, dans un projet plus ample : c’est, par exemple, la méditation d’un Du Bellay sur le temps, face aux ruines de la Rome antique, c’est la curiosité d’un Hubert Robert qui fait de la ruine antique le sujet principal de son œuvre, ce sont les innombrables scènes antiques que l’on trouve dans la peinture des XVIIIe et XIXe siècles européens, ou encore les œuvres et architectures que l’on trouve représentées dans les œuvres de Panini.

Au XXe siècle les relations entre archéologie et art vont devenir plus complexes. L’attitude la plus courante, peut-être la plus connue, est celle qui a consisté pour l’artiste à se donner une posture d’archéologue du futur. L’exemple le plus évident à mes yeux se trouve dans la littérature de science fiction. Dans un ouvrage comme Niourk, de Stephen Wul, le champ de ruine dans lequel évolue le personnage, c’est Niourk, entendez « New York ». Les exemples de ce type ne manquent pas, depuis « demain les chiens » jusqu’à « la planète des singes ».s

Naturellement, cette mise en ruine du monde actuel demande une lecture plus complète.

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